Pas de paix sans justice dans la République Démocratique du Congo
Mesdames et Messieurs,
La situation des droits humains est catastrophique en République Démocratique du Congo. Depuis trente ans, les morts se comptent par millions et le plus dramatique c’est que la justice n’a pas été rendue pour l’immense majorité des victimes. Dans les deux Kivu, dans l’Ituri mais aussi dans le grand Bandundu, à l’Ouest du pays, les bourreaux continuent à agir en toute impunité.
L’exploitation de nos immenses ressources naturelles se fait au prix du sang de millions de Congolais, per des pays voisins et les grandes puissances qui rivalisent pour le contrôle des minerais stratégiques en piétinant la dignité humaine.
Jusques à quand le monde se taira-t-il face à ces crimes imprescriptibles qui font la honte de l’humanité au 21ème siècle, face au cri des femmes et des enfants qui n’en peuvent plus ? Ces crimes de guerre se déroulent sous vos yeux impassibles.
Nous, Société civile congolaise, nous documentons sans relâche des crimes de guerre, comme je l’ai partagé hier avec le Saint Père, le pape Léon XIV, au terme de l’audience générale au Vatican.
Nous ne cessons de réclamer un Tribunal spécial pour le Congo en complément de la Cour Pénale Internationale, car il n’y a aucune paix véritable sans justice, comme le répète sans cesse le Prix Nobel Denys Mukwege. Il n’y aura pas non plus de paix sans les femmes et les jeunes, qui sont très peu associés aux processus de paix, alors qu’ils sont les plus touchés par les conflits armés.
Nous, femmes congolaises, nous exigeons deux choses : être inclues dans le processus de paix comme bâtisseuses, médiatrices, en application d’une réelle diplomatie féministe et obtenir réparation en tant que victimes de ces guerres infinies au Congo.
Nous n’entendons plus parler de la résolutions 2273 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui exige la cessation des hostilités et le retrait des troupes rwandaises. Je remercie le Secrétaire général des Nations Unies qui y est revenu.
L’aide humanitaire est une urgence, mais elle ne saurait être efficace que si elle va de pair avec la protection des civils et s’inscrit dans une logique du retour de la paix et de développement en appuyant la relance agricole. Et c’est cela la responsabilité première des Etats et des acteurs réunis ici.
N’attendons plus qu’il soit trop tard pour agir. Nous ne dirons non plus que nous ne savions pas. Je vous remercie.
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